Il est difficile
de parler de ce livre, tant l’écriture en est concise. Les phrases sont
courtes, les dialogues, qui sonnent très justes, sont nombreux, mais
contiennent une part de mystère, les choses sont dites à demis mots, et on
comprend pourquoi en avançant dans la lecture, lorsque le drame se précise. Il
n’y a pas de descriptions ni de fioritures inutiles. Je préfère ne pas en
dévoiler trop. Pour ma part, j’avais lu tellement vite la quatrième de
couverture que je partais sans idée aucune sur ce roman, et je crois que c’est
comme cela qu’on l’apprécie le mieux !
Il m’a fait
penser à certains films argentins, comme Historias minimas de Carlos Sorin
(2002) qui ne sont absolument pas tape-à-l’œil, mais touchent par leur subtilité et l’émotion qu’ils dégagent.
Dans ce roman, il y a une dimension plus politique et critique vis-à-vis de
toute forme de dictature, toutefois... Il s’avère donc que c’est une très bonne
surprise, et j’espère retrouver cet auteur un jour, puisque c’est son premier
roman.
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