« Cela fait trois soirs que l'autobus passe sans ouvrir ses portes. »
Partant de cette phrase sibylline, l'Argentine Eugenia Almeida
construit son premier roman comme une pièce de théâtre où dialoguent une
poignée de personnages indécis. Tous attendent et s'interrogent sur une
situation qui dégénère dans le pays. Les militaires sont à leur porte.
Coups de feu et rumeurs, méfiance et désinformation. Peu à peu, ce roman
minimaliste prend une superbe dimension épique pour évoquer un pays
écrasé par la dictature militaire.
29/09/2012
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