Dans une petite ville d’Argentine, près
de Cordoba, un homme et une très jeune femme, "étrangers" tous les
deux, ainsi que M. Ponce l’avocat local, et sa sœur attendent l’autobus qui
passe une fois par jour. Seulement ce soir là, l’autobus ne s’arrête pas et
accélère... Impensable que le chauffeur ne les ait pas vus selon l’avocat qui
subit ici un terrible outrage à sa condition. Or le même jour, le commissaire
sur ordre et sans plus de précision de sa hiérarchie, demande au garde barrière
de bloquer le passage de la voie ferrée jusqu’à nouvel ordre. Dans une ville où
tout se sait et tout se dit, l’ignorance est mère de toutes les curiosités les
plus malsaines. Pourtant l’homme et la femme inconnus choisissent pour quitter
cette ville de fous, malgré les recommandations du patron de l’hôtel-bar, de
partir à la ville suivante en remontant la voie de chemin de fer...
Voilà un court roman que l’on a du mal
à lâcher une fois commencé. Autour de cette histoire qui attise la curiosité,
du lecteur cette fois, Eugenia Almeida dessine une galerie de personnages
sensibles et drôles. Elle nous plonge parfaitement dans l’ambiance d’une ville
de « province » où tout le monde se connaît et où chaque étranger est perçu
avec doute.
Un court roman conseillé par une bibliothécaire
qui me fait l’honneur de passer par là quelquefois, alors merci à elle pour
cette bonne surprise ! Ah... Si les bibliothécaires n’existaient pas... Quant à
vous, point d’hésitation possible face à l’enthousiasme de deux d’entre eux !
http://alombreducerisier.over-blog.org/article-17557062.html
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