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martes, 8 de mayo de 2018

Comentarios de libreros franceses sobre "La tensión del umbral"



LES LIBRAIRES AIMENT




"A la sortie d'un bar, une femme met en joue un homme, l'homme part, la femme retourne contre elle et tire... Une enquête vite étouffée, des témoins discrets, une conclusion de suicide hâtive; il en faut moins que ça au journaliste Guyot pour s'y intéresser. Une enquête brûlante dans une Argentine actuelle mais non moins corrompue."

François
(ISSY-LES-MOULINEAUX)




"Buenos Aires: une jeune femme se suicide, en pleine rue. Suicide réel mais suspect. Intrigué, Guyot, journaliste mélancolique, mène l'enquête... bientôt les signes menaçants vont se resserrer autour de lui. Eugenia Almeida nous entraîne avec brio dans les méandres de la violence politique dans un pays où le passé de la dictature fait planer son ombre dans toutes le sphères de la société. Nous ne dirons rien de la fin particulièrement vertigineuse de ce grand roman."

Quentin Schoëvaërt-Brossault
(PARIS)




"Un roman percutant servi par un style aussi beau que chirurgical : l'auteure écrit par ailleurs de la poésie et ça se voit !"

Aurélie
(TOULOUSE)



"Argentine, un jour quelconque : a la sortie d'un bar, une jeune femme pointe son arme vers un inconnu qui continue son chemin sans se préoccuper de sa mort imminente...et pourtant quelques secondes plus tard, elle retourne son arme contre elle-même et se suicide. mais alors que les policiers classent cette affaire rapidement, un journaliste s'entête à comprendre. En retraçant la vie de cette jeune femme, il va plonger un peu plus profondément dans les méandres d'une société argentine qui n'a pas encore fait le deuil de son passé politique. Entre corruption et magouille politique, ce roman nous transporte dans cette enquête qui n'a rien d'un suicide"

(LIMOGES)


"Au sortir d’un bar, une jeune femme menace un homme d’un revolver, avant de retourner l’arme contre elle. Un journaliste tente de comprendre. Mais en Argentine, il ne fait pas bon fouiller dans le passé. Un récit qui va à l’essentiel et un final glaçant."

Vincent GENET
(BESANCON)


"Le noir est une couleur. Coup de coeur pour ce très beau roman argentin."
(BORDEAUX)


"Du beau, du grand roman noir. Un homme en quête de vérité cherche à comprendre ce que tout le monde tait. Dans une Argentine où corruption et jeux de pouvoir ont la part belle, Eugenia Almeida nous entraîne dans un roman dense et poétique."

Louise
(MARSEILLE)


"L’ombre portée de la dictature argentine derrière un fait divers. Glaçant et magistral.
La narration habilement construite permet de maintenir l’enquêteur dans un labyrinthe, tout en dévoilant au lecteur, en une peinture sombre et puissante, les séquelles du terrorisme d’état de la dictature, les réseaux souterrains qui subsistent dans les marges et les dégâts de la corruption et de la criminalité présentes et écrasantes, en toute impunité."

Marianne
(PARIS)


"Je viens de terminer L'Echange, que j'ai trouvé magnifique (il fait partie de mes favoris de cette rentrée, indéniablement).

La très belle écriture d'Eugenia Almeida, à la fois factuelle et extrêmement poétique, sert parfaitement ce roman à la noirceur implacable. Les passages composés presque exclusivement de dialogues apportent beaucoup de profondeur au récit et l'intrigue, qui semble simple à première vue, se révèle rapidement riche et complexe, grâce aux nombreuses ramifications que le lecteur découvre progressivement. Les résonances politiques, liées à l'histoire de l'Argentine, sont, quant à elles, passionnantes. Les ombres semblent s'étendre et tout recouvrir, mais certains personnages tentent de s'opposer à la violence et au silence, tels Guyot et Ostots qui, malgré leur fragilité, ne peuvent se résoudre à laisser la mort de Julia inexpliquée, et leur acharnement à comprendre est de toute beauté.
L'Echange est un très grand roman, grâce à l'approche formelle originale et à la manière remarquable avec laquelle Eugenia Almeida traite la question du Mal."

Vincent Ladoucette
(TOULOUSE)


-C’est un suicide. -Etiologie douteuse. -Vas-y. Tu jettes un coup d’œil et après on voit.  Guyot journaliste opiniâtre ne va pas s’arrêter là. De son écriture sèche, Eugenia Almeida le fait scruter, à l’affût de ce qui peut corroborer la suspicion. D’une langue métaphorique, elle le fait avancer à tâtons et à l’instinct. Dans un style plein de fureur retenue, elle ouvre péniblement ses yeux sur un monde sans signification : la pire sensation est de vouloir comprendre. Alors, il se perd dans l’hémérothèque et sa compilation d’articles. Il se plonge dans les cahiers de Julia et ses jeux de langues singuliers. Il s’évapore au côté d'Ostots et ses mouvements de mains agrippées aux verres de vodka. Soudain, les cadavres s’accumulent, les ellipses se substituent aux dialogues ; l’intrigue faussement beckettienne est devenue ruban de Moebius énigmatique. En installant une atmosphère de terreur sourde, Eugenia Almeida illumine d’une chose obscure qui se déplace parmi les ombres, les drames de l’Argentine. L’Echange, la lueur d’un cauchemar. Percutant.

Nadège Badina
(GRENOBLE)



"C'est un très bon roman noir, bien noir et glaçant, et il y a une tension, une mécanique implacable qui fait qu'on ne peut pas le lâcher."

Christophe Gilquin
(PARIS)







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